Les Nations Unies ont annoncé que leur envoyé au Sahara occidental, Staffan de Mistura, est arrivé lundi dans la ville de Laayoune pour des consultations “avec toutes les parties concernées”, lors de sa première visite dans la région contestée depuis sa nomination à ce poste il y a deux ans.
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| La première visite de l'envoyé de l'ONU Staffan de Mistura au Sahara occidental |
De Mistura " attend avec impatience des visites dans la région et des réunions avec toutes les parties concernées avant la publication du rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre”, a déclaré l'ONU dans un communiqué.
Elle a ajouté que l'envoyé de l'ONU espère que cette visite " fera avancer de manière constructive le processus politique autour du Sahara occidental”.
Dans sa déclaration, l'ONU n'a pas précisé la durée de la visite de de Mistura, ni mentionné de détails concernant le programme de sa visite.
Depuis sa nomination en novembre 2021, de Mistura a effectué sa première tournée dans la région en janvier lorsqu'il s'est rendu à Rabat, en Mauritanie, en Algérie et à Tindouf.
Début juillet, de Mistura s'est rendu à Rabat pour rencontrer des responsables marocains, mais a renoncé à se rendre au Sahara occidental, espérant pouvoir le faire plus tard.
Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole considérée comme un "territoire non autonome" par les Nations Unies. La région est disputée depuis des décennies entre le Maroc et le Front Polisario soutenu par l'Algérie.
Rabat contrôle environ 80% de cette zone et propose de lui accorder l'autonomie sous sa souveraineté, tandis que le Front Polisario appelle à un référendum d'autodétermination sous l'égide des Nations Unies, prévu par l'accord de cessez-le-feu conclu en 1991.
L'Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021 en raison de profonds désaccords sur le Sahara occidental et le rapprochement sécuritaire entre le Maroc et Israël.
Fin octobre 2022, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé les parties au conflit à “reprendre les négociations” pour parvenir à une solution “durable et mutuellement acceptable”.
Cependant, l'Algérie s'oppose à la reprise des négociations sous la forme de tables rondes similaires à celles organisées en Suisse par l'ancien émissaire de l'ONU, l'ancien président allemand Horst Kohler, qui a démissionné de son poste à la mi-2019 faute de résultats significatifs.
La dernière table ronde s'est tenue au printemps 2019 en présence du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter en octobre sur une résolution sur la question du Sahara occidental.
Source: AFP
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